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Le blog d'Henri !

27 octobre 2008

Je mérite qu'on me dise ça ?

"Comme un avion écrasé dans un champ de coussins, personne ne s'est blessé, on se tâte les membres avec émotion, on sort un par un, et là, debout, droit et dressé devant le soleil couchant, avec des bosses roses et blanches teintées d'orange et d'ocre dans le crépuscule à perte de vue, on s'éblouit, et on pleure. On n'est pas si triste que ça, on espère qu'un jour l'avion redécollera, mais pour le moment, on pleure. On ne voit plus les nuages.

La limite n'existe pas, elle est tellement ténue qu'on peut la franchir sans s'en apercevoir, et du coup on ne sait pas exactement à quel moment on l'a dépassée, et où il faudrait revenir pour sortir de cet entrelacs dans lequel on s'est fourré. La limite n'existe pas. Ce n'est rien d'autre qu'un état d'esprit, une façon de voir les choses. Comme les places à un spectacle. On peut être au balcon ou au parterre, les choses qu'on voit sont identiques, mais l'avis, les émotions et le reste varieront selon la place qu'on occupe. Tout est relatif. Ou pas, en fait. Quand j'y réfléchis. J'ai pas envie de réfléchir.

Le château peut être détruit, sûrement, sinon il serait effectivement indestructible, et c'est pour ça qu'il ne faut pas avoir peur de faire les choses au lieu de les penser. Agir, encore et toujours. On verra bien ce que ça donne. Quand on arrache une tour d'un château, on peut en reconstruire une mieux après. Il ne tient qu'au propriétaire du château de nous laisser entrer réparer les dégâts ou de nous laisser dehors, par honte ou par rage.

Effectivement, la vie fait plouf parfois. Pas toujours envie d'aller la chercher, plutôt la laisser toucher le fond pour, d'un grand coup de pied et de mensonges à soi-même, remonter à la surface.

Mon Dieu que j'ai honte, que je regrette... En ce moment, la seule envie qui me vient est celle d'aller vivre seul dans une cabane au fond de l'Amérique Latine, dans la forêt la plus profonde qui puisse exister, et de n'en jamais ressortir, de me laisser mourir de faim là-bas au bout du monde, qu'on m'oublie et que je ne blesse jamais plus personne."

Manu

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27 octobre 2008

Boris il est

Génial. Son odeur, sa douceur, ses baisers, nos faiblesses livrées l'un à l'autre comme pris au jeu... Ses yeux grisbleusfoncés. Le ton de sa voix, le son de sa voix en disant : "Pardon mon coeur" ; "Attend mon coeur." Son bordel digne du mien. Le plafond bas, bientot l'apart. Le pastis, le rosé, le malibu ice tea et le joint. Sa langue habile. La chaleur de nos corps. Sa queue rose et qui pénetre en douceur. Ses potes, du rire en flots. Je m'emballe pas, du moins je fais style que non... Je L'aime deja beaucoup. Et je le sème sur ma planète.

20 octobre 2008

C'est pas nous qui marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Un jour, si ça vous dit, prenez le temps de regarder les gens dans le métro. Un par un, les observer sans qu'eux ne vous voient. Adoptez une vision de recul, puis repérez un détail particulier. N'importe quel être humain pourra dès lors vous devenir très-beau. Avec un peu de volonté il sera sublime. Meme l'expression la plus révulsée, le plus sombre des visages peut prendre un sens esthétique profond. Imaginez vous...

Qu'ils sont des comédiens. Ils jouent un rôle qui s'est imposé de lui même pour eux. Une évidence. Un talent inné. Des costumes criant de vérité. Un ton sincère à pleurer. Une justesse éttouffante. Une foule en délire. Une vie pour chacun, et une tête qui pense. Des millions d'intêret, d'opinions personnelles, comme autant de mondes parrallèles. Ce qui est très-beau, c'est leur virtuosité. La plus moche paire de baskets peut être un parti pris génial du metteur en scène. Un grain de beauté poilu, un symbole de la pureté des cuisses.

Regardez les gens dans le métro. Amusez vous sans restriction. Tous, sans exception ont un vice inscrit sur le visage. On peut être dégouté à la gerbe de n'importe qui, rien qu'en observant un fâcheux détail.

Les jeunes sont les pires. Mais pas seulement.

20 octobre 2008

Paon...

Il faisait chaud. La transpiration ne coulait pas, mais collait ma peau à la sienne. Ca puait la bête. Je sentais ses couilles battantes entre mes jambes au rythme de ses va et viens. Elles rebondissaient sur ce petit espace de peau, qui separe l'anus du vagin vous savez ! Elles rebondissaient à tambour battant. À cuisses ouvertes, la douleur s'installait comme une vieille cicatrice. Ca craquait de partout. Le sol, le lit, les murs. Le plafond. Ce dernier suintait d'une lumière furtive de plein jour entre les volets clos. J'étais plaquée aux draps collants, comme un objet impuissant et inutile. Comme si ses mouvements brusques de mâle en rut ne cherchaient qu'à me briser. Plus fort encore... Vas-y, fais du bruit, tombe, résonne, éclate en morceaux coupants pour les doigts ! Il m'avait oublié. Il s'était oublié. Le sexe prenait la place de sa tête, et comme un conducteur bourré, il perdait le contrôle. Plus de notion de plaisir. Plus de direction. Et il glissait "Merde... c'est pas vrai" quand sa bite gluante dérapait et sortait de mon vagin, pour ensuite l'y remmetre en essayant de lécher l'interieur de ma bouche... J'avais mal au ventre, les yeux secs et irrités, les tendons de mes cuisses comme lacérés, et pourtant elles étaient écartées à l'extrême. Le coeur en bord de glotte, j'ai dit arrête. Il m'a demandé pourquoi . Le goût de l'eau de sa bouche avait un goût métalique. Et je me suis mise à pleurer.

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